Mutuelle pour chien : comment ça marche ?

Les soins sont essentiels pour qu’un chien puisse rester en bonne santé. Mais parfois, il arrive que les dépenses liées à ces soins deviennent trop importantes. C’est alors que la souscription à une mutuelle peut être le meilleur moyen de couvrir ces dépenses. Cependant, la mutuelle pour chien ne doit pas non plus être choisie au hasard (formule et franchise d’assurances pour la santé des animaux, maladie, accident…). Voici donc quelques points importants à savoir à ce sujet.

Qu'est-ce qu'une mutuelle pour chien ?

En tant que propriétaire d’un animal, certaines contraintes et responsabilités nous sont imposées. Pour y faire face, la souscription à une mutuelle peut être la solution. Mais à quoi cela sert réellement ? Il faut savoir qu’élever un animal implique des dépenses. Surtout lorsqu’on parle des frais de santé qu’il faut prévoir lors d’un passage auprès du vétérinaire. Et ce, pas seulement pour le suivi régulier de l’animal. Mais aussi pour les soins spécifiques et les accidents qui pourraient éventuellement se produire. Par conséquent, la souscription à une mutuelle permet de couvrir partiellement ou intégralement ces dépenses par le biais de remboursement. Bien sûr, la couverture peut varier essentiellement en fonction de la formule choisie. Et le taux de remboursement proposé variera aussi en fonction.

Comment fonctionne une mutuelle pour chien ?

Il faut savoir qu’une assurance pour chien est paramétrée selon certains critères. Le plus important concerne son âge. En effet, à un certain age, il n’est plus possible de souscrire un contrat d’assurance canine. Le plafond selon l'age se situe généralement entre 5 à 8 ans. Cela varie selon le contrat en question (formule et franchise d’assurances pour la santé des animaux, maladie, accident…). Bien sûr, cela ne veut en aucun cas dire qu’on ne peut pas en souscrire pour un animal âgé. Cependant, il est préférable de le souscrire avant qu’il n’atteigne la limite autorisée. Ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que plus il devient âgé, plus les soins deviennent fréquents. Par conséquent, il est plus rentable d’en souscrire dès son plus jeune âge. Et ce, même si à cet age, il n’en aura pas vraiment besoin que plus tard, à mesure qu’il grandit et lorsque les soins deviendront plus fréquents. Cette couverture peut aussi ne pas être accessible pour les chiots moins de 2 mois. Cela vient du fait qu’à cet âge, la mortalité est encore trop importante. D’autres compagnies plus exigeantes n’acceptent de souscrire qu’après avoir réalisé un suivi médical.

Quelle mutuelle choisir pour mon chien ?

Il est bon de rappeler qu’on n’est pas obligé d’assurer son animal. Toutefois, l’assurance peut être une obligation dans le cas d’un chien dit « dangereux ». Et cela est imposé par la loi. La responsabilité civile est souvent la plus souscrite. Mais même dans cette option, il y a différentes garanties à prendre en compte selon les catégories. Il faut quand même savoir presque toutes les races peuvent être couvertes par la responsabilité civile. Cette garantie étant même comprise dans un contrat d’assurance habitation multirisque. Mais il y a aussi quelques races à risque qui ne sont pas prises en charge par la responsabilité civile de base. On parle ici des races constituant la première et la deuxième catégorie rassemblant les chiens considérés comme dangereux selon la loi. La première catégorie rassemble les chiens d’attaque de type American Staffordshire-terrier (Amstaff) et Staffordshire bull-terrier (Pit-bull), mais qui ne sont pas inscrits au LOF (Livre des Origines Français). Mais aussi les mastiffs comparables au Boerbull et au Tosa. Dans la deuxième catégorie, on retrouve les chiens de garde et de défense. À l’exemple des chiens de race Amstaff et Rottweiler inscrits au LOF. Ou encore, ceux ressemblants au Rottweiler, mais qui ne sont pas inscrits au LOF. Les chiens de chasse quant à eux disposent d’une couverture tout à fait à part.

Quels sont les soins pris en charge ?

En général, les consultations d’un vétérinaire sont en partie prises en charge par les contrats (formule et franchise d’assurances pour la santé des animaux, maladie, accident…). Que le vétérinaire en question soit généraliste ou spécialisé. Les interventions d’urgences effectuées sont également considérées dans le cadre d’une assurance maladie pour chien. De même que les examens nécessaires à réaliser. Pour les cas plus complexes, les contrats prennent aussi partiellement en charge le remboursement de l’hospitalisation ou de l’opération. Les médicaments sont aussi remboursés. Ce qui s’avère très pratique, car ces produits sont nettement plus chers que ceux des humains. On parle essentiellement ici de remboursement partiel, car seules quelques rares compagnies peuvent prendre en charge intégralement tous les coûts impliqués dans le soin.

Combien coûte une consultation vétérinaire ?

Afin de bien choisir une mutuelle canine, il faut aussi se mettre au courant du montant des frais de vétérinaire. Cela nous donnerait une vague idée du type de contrat à souscrire. Ce qu’il faut savoir c’est que ces frais sont très variables. En moyenne, une simple consultation pourrait en moyenne avoisiner les 30 euros. Par contre, si cette consultation requiert une intervention plus spécifique, le coût peut vite grimper. Par exemple si cela implique de faire une IRM. Pour la réalisation d’une castration par exemple, il faut compter environ 150 euros. Contre 200 euros pour stériliser une femelle. Et encore, cela varie selon l’âge et la race. Dans le cas d’une analyse sanguine, il faut prévoir une somme de 75 euros environ. Alors que pour faire un vaccin, on doit prévoir en moyenne 70 euros. S’il doit subir une intervention chirurgicale, les dépenses oscillent souvent dans les 1 000 euros à 1 500 euros.

Quels sont les points à vérifier avant de souscrire un contrat ?

Plusieurs aspects devront être pris en compte pour bien choisir. Le taux de remboursement étant le plus important puisque cela concerne le montant que la compagnie remboursera après les soins entrepris. Et ce, que ce soit suite à une maladie ou un accident. Il faut aussi vérifier si la compagnie prend en charge ou pas les frais de prévention. Normalement, cela oscille en moyenne entre 50 et 200 euros. Bien sûr, cela concerne surtout les meilleurs contrats . On doit aussi chercher à savoir s’il existe une franchise annuelle, un plafond annuel. Enfin, il ne faut pas non plus oublier de se renseigner sur le coût mensuel du contrat. Cela débute souvent aux alentours des 17 euros. Mais dans le cas des contrats plus avancés, cela peut aller jusqu’à 50 euros par mois en moyenne.